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La filière ovine courtise les jeunes

Les 14 et 15 septembre, les Rencontres ovines du Centre Interrégional d’Information et de Recherche en Production Ovine (CIIRPO) ont permis aux élèves de huit lycées agricoles de la région de se familiariser avec le métier d’éleveur ovin. Des ateliers techniques étaient également prévus pour les éleveurs le jeudi.

© P. Dumont

Ils étaient plus de 420 élèves de lycées agricoles de l’ex Limousin mais aussi de Melle, Bressuire, Montmorillon et pour la première fois Périgueux, à avoir fait le déplacement sur la ferme du Mourier à Saint-Priest-Ligoure le 14 septembre. De nombreux ateliers les y attendaient. Installation, emploi partagé et salariat, pâturage, clôture, tonte, contention, tous les aspects du métier d’éleveur ovin étaient abordés. « Ces portes ouvertes sont un geste en direction des futurs éleveurs, explique Guillaume Metz, président du Comité d’orien­ta­tion ovin ré­gional de Nou­vel­le-Aqui­taine (C2OR). La pé­pi­nière des éle­veurs ovins de demain c’est dans les lycées agricoles qu’elle se trouve. » Co-organisées par le CIIRPO et le C2OR, ces rencontres ont lieu tous les deux ans en alternance avec Tech Ovin. Pour une filière qui voit arriver de nombreux éleveurs à l’âge de la retraite, c’est une façon d’attirer les futurs éleveurs vers l’élevage ovin. Si celui-ci a souffert pendant de nombreuses années de politiques défavorables,  le bilan de santé de la PAC en 2008 puis la nouvelle PAC en 2014 ont permis de corriger le tir. Dans le contexte de crise que connaissent de nombreuses filières actuellement, l’élevage ovin semble moins touché. La production ovine néo-aquitaine, en grande partie sous signes officiels de qualité, bénéficie d’un prix de marché supérieur au prix moyen observé sur le territoire national. « Au travers du programme Inn’Ovin qui a pris la suite de la Reconquête ovine, nous nous mobilisons pour produire plus et mieux, poursuit Guillaume Metz. Communiquer en direction des futurs éleveurs, leur montrer la technicité de l’élevage ovin, l’évolution des conditions de travail  fait partie de nos objectifs. » Visiblement ça fonctionne, comme le rappelle Claude Souchaud, membre du bureau de la Fédération Nationale Ovine et d’Interbev ovins : « vingt huit candidats se sont inscrits au certificat de spécialisation en élevage ovin proposé par le CFPPA de Bellac. Le nombre de candidats a progressé de plus de 30 % alors même que le nombre de formations de ce type se multiplient en France. » Cette dynamique aurait pu être freinée par la constitution des nouvelles régions, or il n’en est rien. « Nous menions déjà des travaux en commun, nous avons des outils et un gros potentiel à valoriser, résume Claude Souchaud. Nous sommes sur un territoire où il y a de l’envie. » Si le mercredi était consacré aux lycéens, la journée du jeudi en revanche s’adressait aux éleveurs. Outre les ateliers sur le pâturage ou la reproduction, une conférence était organisée sur le parasitisme en lien avec l’étude conduite avec l’Idele sur la mise en place d’une alimentation riche en plantes à tannins, naturellement anti-parasitaires.

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